La Paris Games Week ? Un salon reconnu internationalement
Depuis sa première édition en 2010, la Paris Games Week s’est sacrément développée. Avec 304’000 visiteurs en 2017, le salon parisien fait maintenant partie du top 5 des plus importants salons consacrés aux jeux vidéo dans le monde. L’objectif du Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs est d’ores et déjà atteint : l’événement est désormais un rendez-vous majeur pour l’industrie du jeu vidéo.
Tous les regards se tournent donc maintenant sur l’édition 2018 et les surprises qu’elle réserve. A l’arrivée en ce jour d’ouverture, on est frappé par l’absence de queue, et ce y compris pour acheter un ticket. L’entrée se fait donc très rapidement, à l’inverse de la bonne demi-heure d’attente pour accéder au pavillon en 2017.
Passage en revue des principaux stands
Chez Koch Media, distributeur en France de plusieurs éditeurs étrangers dont Sega et Altus, on a joué une fois de plus la carte de la Dinomania pour attirer du monde. Ark Survival Evolved, jeu d’action se passant dans un monde peuplé de dinosaures, a plus d’un an mais son univers attire toujours autant.
Au rang des nouveautés à sortir, la société proposait de jouer à Persona 5 Dancing in Star Light et Persona 3 Dancing in Moon Light, les récents jeux de rythme tirés de la célèbre série de jeux de rôles japonais Persona. Les deux jeux ne proposent pas de mode histoire mais l’humour de la série est intact. Du reste, l’aspect graphique est impeccable aussi bien sur PS4 que sur PSVita. Sortie française prévue le 4 décembre prochain.
Koch Media présentait également en avant-première Metro Exodus, un jeu de tir mêlé de science-fiction. L’histoire se situant dans une Russie post-apocalyptique, l’éditeur avait préparé un beau stand thématique avec blockhaus et barbelés..
Le stand SquareEnix faisait la part belle à Just Cause 4 et Kingdom Hearts III. Ce dernier avait d’ailleurs une magnifique façade très colorée. Curieusement, l’attente n’était pas très longue pour essayer cette très attendue collaboration entre le développeur japonais et Disney..
De grosses productions à l’essai
Chez Ubisoft, on avait bien évidemment d’énormes stands pour Assassin’s Creed Odyssey, Just Dance 2019 et Starlink Battle for Atlas, les trois titres majeurs de l’éditeur français pour cette fin d’année. Mais la grosse attraction était bien The Division 2, qui ne sort qu’en mars prochain. C’est là qu’on voit que la Paris Game Week s’améliore : il y a là aussi beaucoup moins d’attente qu’avant. 40 petites minutes à peine pour avoir la manette en main. A l’époque du premier The Division, il fallait trois à quatre fois plus de temps. C’est qu’il y a beaucoup plus de bornes à l’intérieur cette année : les organisateurs ont prévu 40 personnes par session d’un quart d’heure ! Les rotations sont donc assez rapides et, cerise sur le gâteau, ils ont également pensé à un banc pour s’asseoir sur le côté du stand.
Le jeu en lui-même garde les qualités du premier, à savoir des contrôles très précis dont un système de couverture dynamique très poussé. The Division 2 est, de nouveau, un jeu de rôle, ce que veut dire qu’il y a un aspect gestion du personnage et de son équipement. Cette suite introduit d’ailleurs des spécialisations ainsi que de nouvelles compétences : le sniper peut par exemple déployer un drone offensif pour prendre les ennemis à revers. Mais c’est surtout du côté de la narration qu’on l’attendra au tournant, puisqu’il s’agit de sauver Washington, tombée dans le chaos suite à l’épidémie qui s’était déclarée dans le premier épisode. Dernière surprise, chaque visiteur repart avec un petit souvenir très sympa..
On passe au stand Microsoft qui avait nombre d’exclusivités dont Battlefield V, qui se laissait essayer à trois semaines de sa sortie. Hélas, une maintenance inopinée des Xbox One fut nécessaire alors que mon tour arrivait. L’attente fut donc plus longue que chez Ubisoft, mais néanmoins acceptable comparée aux autres années.
Sur les dix minutes de jeu, le rival de Call of Duty tient toutes ses promesses. Une partie dans le mode Conquête était proposée sur la carte « Rotterdam ». L’ambiance de la Seconde Guerre Mondiale est très bien retranscrite. Le jeu est photo-réaliste et les effets sonores plongent le joueur dans la partie. L’architecture de la carte était absolument remarquable et jouissait d’une profondeur de champ appréciable. On pouvait par exemple monter sur la voie ferrée et surprendre l’équipe adverse en contrebas depuis l’intérieur des wagons. La carte regorgeait de points de couverture pour mener une vraie guerre de position. Bref, Battlefield V s’annonce comme un jeu historique à bien des égards.
Entre compétition, activités et annonces
Chez Sony, le slogan For the Players résonne comme une invitation. Un peu trop d’ailleurs : ce stand était incroyablement bruyant. On veut bien qu’il y ait de l’animation, mais le vacarme perçait les oreilles jusque dans les stands voisins.
Toujours est-il qu’on y jouait à FIFA 19, mais aussi beaucoup à Call of Duty Black Ops 4, dont nous avons déjà parlé sur Syma News. Les meilleures parties étaient diffusées à l’extérieur du stand, devant de nombreux badauds..
BandaiNamco organisait quelques tournois comme sur SoulCalibur VI. Les adversaires étaient choisis au hasard dans le public pour s’affronter sur le jeu de combat à l’arme blanche sorti tout récemment.
A cet effet, l’éditeur a annoncé samedi sur la scène la venue prochaine d’un nouveau personnage, en l’occurrence 2B de NieR Automata, en collaboration avec SquareEnix. Une annonce majeure qui montre bien que la Paris Game Week est un événement qui compte pour les professionnels du secteur.
BandaiNamco permettait aussi d’essayer Ace Combat 7. Hélas, le nouveau volet de la simulation de combats aériens n’impressionne guère sur cette démo : impossible de dissiper l’impression qu’on est en train de jouer à Ace Combat 2 avec de plus beaux graphismes. Le dynamisme du précédent, Assault Horizon, a été perdue et le gameplay n’apporte a priori aucune originalité..
Pour finir sur une note amusante, le stand Fortnite proposait de faire… de la tyrolienne ! A côté de ça, il y avait même du rodéo et de la lutte avec des barres en mousse. L’occasion de rappeler que la Paris Games Week est une excellente sortie à faire en famille, avec aussi l’opportunité de rapprocher les uns et les autres sur le thème du jeu vidéo, parfois mal compris par les parents. Le salon dure jusqu’au mardi 30 octobre inclus..
Paris Games Week
Organisateur : Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisir
Lieu : Parc des Expositions, Porte de Versailles
Prix de l’entrée : 20€
Dates : Du vendredi 26 au mardi 30 octobre
Site Officiel : https://www.parisgamesweek.com/fr/
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