Plus de 8 mois qu’il est en tournée dans toute la France avec même un passage par l’île paradisiaque de Tahiti. A quelques jours de clôturer ce marathon, Kendji Girac se produisait ce samedi 30 novembre sur la mythique scène de l’AccorHotels Arena parisienne. L’artiste nous a offert une prestation festive et chaleureuse. Résumé de ce show auquel l’équipe de SYMA a assisté.
Tubes et partage
La machine à tubes, une expression toute trouvée pour décrire Kendji Girac. Un chanteur qui cumule les succès. À commencer par « Maria Maria » lead single de son troisième album « Amigo» choisi pour ouvrir les festivités. Un hit autant solaire qu’entêtant, parfait pour lancer la soirée. Un concert placé sous le signe de la gaieté. L’heure est à la fête pour petits et grands, venus encore une fois nombreux pour applaudir l’artiste gipsy. Une ambiance tellement festive qu’il en est impossible de rester assis pour le public présent dans les gradins.
Très vite c’est au tour de « Amigo » de résonner dans l’enceinte de l’AccorHotels Arena, extrait également de ce troisième opus au cœur de cette tournée.
Pas pour autant que l’interprète de « Elle m’a aimé » en oublie ses classiques. Au programme de son show explosif également un tunnel de tubes enchaîné et sans scissure. Le frais et léger « Cool », mais aussi l’indémodable « Color Gitano » devenu un véritable hymne. Passage obligé également pour l’inlassable « Andalouse » ou encore «Conmigo ». Et même « Bella » grâce auquel Kendji est entré dans la lumière. Un souvenir qu’il s’est remémoré au moment de l’intro musicale.
Moins populaire « Sonrisa » ou encore « Besame » font tout autant leur petit effet en live, surtout quand il est accompagné d’une foule en délire clamant les paroles haut et fort.
Même euphorie pendant « No me mires mas » et « Que Dieu me pardonne » des duos, mais ce soir là interprétés en solo avec un écran animé rendant virtuellement présents Soprano et Claudio Capéo.
En revanche, belle surprise au moment de « Tiago » partagé exceptionnellement avec Vianney, co-auteur de ce succès. Un artiste dernièrement très discret qui a préféré mettre sa carrière entre parenthèse tout en poursuivant sa passion pour la musique en écrivant pour d’autres. Un grand plaisir donc de le retrouver ce soir là, plus énergique que jamais. Les deux amis ont fait bondir la foule dans une ambiance électrique. Un tableau festif et explosif et une collaboration qui fonctionne. Un vrai featuring entre les deux stars ferait certainement fureur !
Un enthousiasme monté crescendo durant l’heure et demi de show, avant le grand final rempli d’exultation sur l’efficace « Pour oublier » accompagné d’un lâché d’une flopée de confettis brillants.
Seule déception, la mise en scène encore trop reléguée au second plan. Avoir d’avantage de chorégraphies serait un vrai plus. Mais les succès et la personnalité de Kendji font le nécessaire.
Communion et émotion
Pour son deuxième Bercy Kendji a une nouvelle fois tenu la cadence. Si son décor reste la même que sur les précédentes dates avec des attrapes-rêves lumineux imposants et écrans circulaires, le chanteur a tout de même su s’adapter à l’immensité de la scène multipliant les déplacements. Un artiste, proche de ses musiciens avec qui il propose des véritables prestations musicales muni de sa fidèle guitare. Une complicité également évidente avec ses fans à qui il ne cesse de répéter son bonheur d’être là aujourd’hui et au quotidien. Sa manière de les remercier, leur glisser des mots simples comme « Merci », mais aussi en étant le plus proche possible physiquement. Dés le début du concert le beau brun s’offre un bain de foule, descendant les marches d’un gradin, puis traversant la fosse avant de monter sur scène.
Une sincérité qui perdure depuis 5 ans déjà. La tête sur les épaules et toujours cette envie grandissante de rependre l’amour autour de lui.
Entre deux hits dansants, Kendji ne se laisse pas submerger et arrive à faire baisser la pression, proposant également des moments d’émotions comme lors de l’interprétation de « Si je pars » ballade poignante sur un amour qui s’abime. Plus touchant encore « Les yeux de la mama » dédié à celle qui lui a donné la vie et plus globalement à toutes les mères. Une chanson en temps normale déjà émouvante, encore plus ce soir là grâce à sa version intimiste. Une prestation réalisée sur une estrade installée au milieu de la salle, avec ses violonistes. Le tout illuminé par des milliers de flashs tels des étoiles dans un ciel scintillant. Une magie qui a continué de flotter sur le délicat « Tu vas manquer ».
En bref Kendji Girac a une nouvelle fois proposé un show à son image. À la fois festif et chaleureux, mais aussi bien ficelé tout en gardant une place pour les surprises et une complicité intacte avec son public.
Infos + : « L’intégrale » de Kendji est désormais disponible. Un coffret collector réunissant ses 3 albums. Un cadeau idéal à glisser au pied du sapin de ses fans.
DROUIN ALICIA