C’était son premier concert ! Ce dimanche, l’artiste Agustin Galiana se produisait sur la scène parisienne de l’Alhambra. Un grand pas franchi pour ce passionné de musique, également acteur réputé entre autre pour son rôle d’Adrian dans la série « Clem ». Un moment symbolique donc pour cet interprète solaire qui nous a offert un joli moment festif et dépaysant. Debrief de ce show auquel nous avons assisté.

Agustin Galiana - Concert - Paris - Alhambra
© DROUIN ALICIA pour SYMA

Un instant chaleureux

Du soleil dans nos vies. C’est ce que nous a offert le beau latino tout au long de sa représentation. Plus qu’un concert ensoleillé, un voyage étincelant. À l’image de sa personnalité lumineuse et de ses chansons inspirées entre autre par ses origines espagnoles. À commencer par sa ballade romantique « C’était hier » choisie pour donner le tempo de la soirée. Un tube entêtant aux airs printanier. Une véritable bouffée de légèreté entêtante.
Même ambiance dansante avec « Non non non » extrait lui aussi de son premier album éponyme sorti au printemps 2018. Un hit qui à l’écoute des paroles prend tout son sens. « On est comme le soleil, on ne pense qu’à briller. On fait des étincelles, mais on finit par se brûler » clame Agustin avec son accent chantant totalement craquant entouré par son orchestre dynamique.
Jamais bien loin de ses racines, le beau brun a également partagé un peu plus tard un boléro espagnol, avec un charisme certain. Avant de nous rappeler que « La vie est un voyage » avec ce morceau déconnectant. Plus qu’un simple chanteur, un interprète qui se sert de ses qualités d’acteur pour vivre ce qu’il raconte et partager au public ses émotions à travers des grands gestes puissants . Mais aussi un danseur talentueux qui a littéralement enflammé la salle à coup de déhanchés fatals et pas de salsa, clin d’oeil à sa victoire dans « Danse Avec Les Stars 8 ».
Un artiste donc complet, qui nous a offert en exclusivité quelques extraits de son second opus attendu au printemps prochain. Au programme des reprises célèbres, parmi lesquelles le mythique « J’veux du soleil ». Ou encore « La corrida » sur le mauvais traitement des taureaux dans ce domaine. Un processus que déplore Agustin.
Sans oublier sa version vibrante du tube « Porque te vas », qu’il avait déjà interprété à l’époque lors de son passage dans « Rising Star » télé-crochet diffusé sur M6 en 2014.

Agustin Galiana - concert - Paris - Alhambra
© DROUIN ALICIA pour SYMA

Toutes les femmes de sa vie

Autre grande inspiration musicale pour Agustin Galiana, les femmes.
Tel un Julio Iglesias des temps modernes, il joue au séducteur collectionneur dans son hit « On ne compte pas ». Mettant en lumière aussi les espagnoles à travers l’efficace « Aman El Sol » rempli de gaieté. Et plus largement l’ensemble des femmes présentes dans la salle (parmi lesquelles sa partenaire de « Clem » et amie Léa Lopez, mais aussi Julie De Bona du téléfilm « On a échangé mon enfant ») avec sa version personnelle de « Pobre Diablo ».
Un être sentimental qui s’adresse avec regret à une ancienne conquête dans « Tu attends aujourd’hui », mais aussi un grand romantique qui chante l’amour avec tendresse à travers « Une vie avec toi ».
Plus poignant, sa reprise de « Alfonsina y el mar » titre en espagnol de la regrettée Maurane. Une grande star qu’il a toujours apprécié et l’une des premières qu’il a rencontré en arrivant sur Paris et qui lui a donné sa chance.
Suivi par un morceau dans la même langue, dédié à sa maman. Une femme importante dans sa vie, au même titre que sa grand-mère à qui il rend hommage dans le délicat « Carmina ». Deux instants mélancoliques et suspendus. Une douce parenthèse au milieu de ce festival de bonnes ondes.
Une soirée enflammée durant laquelle le joyeux espagnol a tout donné. Laissant plus que jamais parler son corps sur l’entêtant « Parapapa » face à un public totalement survolté. Avant de clôturer son grand show avec le tube « T’en vas pas comme ça » avec une énergie débordante.

En bref, baptême du feu réussi pour Agustin Galiana, déjà à l’aise sur scène comme un poisson dans l’eau. Un artiste solaire qui répand chaleur et amour autour de lui, qui nous a offert un premier concert aussi intime qu’exaltant.

DROUIN ALICIA