Un voyageur musical, c’est ce qui qualifie le mieux cette belle découverte qu’est Nick Mallen. Un grand passionné habitué à courir le monde au gré de son art. Des périples productifs qui l’ont inspiré à la création de son premier single « California Love ». Une pop aérienne et véritable invitation à l’évasion. Zoom sur ce jeune talent prometteur et avant tout hors du commun.
Un passionné débrouillard
Croire en sa bonne étoile, plus qu’une philosophie de vie un moteur pour certains. Nick Mallen est de ces derniers. Gardant à l’esprit son objectif sans jamais le perdre de vue. Son vœux le plus cher : être libre et le clamer haut et fort. Rien de mieux que sa musique pour ça. Une passion que le jeune homme cultive depuis l’adolescence. Un autodidacte aussi qui a appris sur le tard à maîtriser la six cordes. 17 ans, un âge ou il a déserté une bonne fois pour toutes les bancs de l’école pour parcourir le monde, avec dans son bagage sa guitare en bandoulière, devenue sa plus précieuse amie. Un long road-trip parfois semé d’embuches. Dormir sur des bancs, des airs d’autoroute ça il connaît. Plus incroyable encore le chanteur a fait les frais de la justice américaine qui l’a conduit tout droit en détention pour un problème de papiers. L’instant qui lui a inspiré la pochette de « California Love » ou il apparaît pensif sur une voiture cabossée sur la mythique route 66. Un indépendant qui fait de la rue son terrain de jeu. De son enfance passée dans les rues de Montmartre aux côtés de ses parents peintres, à aujourd’hui ou il se produit fréquemment dans divers lieux touristiques de la capitale. « Pour moi la rue est comme une répétition de la scène » affirme celui qui reste l’un des derniers jeunes artistes de le Basilique. Dans sa setlist des reprises des Rolling Stones, des Beatles Prince ou Sinatra. Des légendes inspirantes qui forgent chaque jour un peu plus son propre univers. Un informel qui captive, jusqu’à générer des attroupements. Habitué à côtoyer du public, même pendant le confinement ou il chantait depuis son balcon.
C’est d’ailleurs en jouant sur les Champs Elysées un soir d’hiver que son producteur Side Hajjaji l’a déniché. « Je rentrais d’Angleterre et je l’entends chanter. J’ai de suite fait marche arrière pour l’écouter » nous confie-t-il. « Je connais la dureté de jouer comme ça surtout avec un temps pareil » poursuit-il en avouant être immédiatement tombé sous le charme de cette voix bluffante. Touché par sa fibre artistique aussi et sa pugnacité de jouer envers et contre tout, que ce soit la météo glaciale ou même la police venue ce jour là tenter de lui arracher sa guitare pour stopper son concert sauvage. Une rencontre atypique qui l’a chamboulé et motivé à prendre sous son aile son jeune poulain.
Des pavés aux planches
Depuis, Nick Mallen avance doucement mais sûrement. Si le public l’a déjà vu briller dans la saison 5 de « The Voice », le chanteur qui a depuis même été contacté par un label américain préfère prendre son temps d’écrire et créer. « Il ne ressemble en rien aux artistes que l’on a à l’heure actuelle en France » assure son producteur qui ne tarie pas d’éloge à son égard. Admiratif de son poulain qui ne vit pour le moment que de ses prestations sur les pavés. De sa voix grésillante un peu roots aussi qui fait de lui un «grand artiste qui a tout pour rester dans le temps ». Il n’est pas l’homme d’un seul single au succès fulgurent et éphémère est convaincu Side travaillant main dans la main aussi avec le producteur anglais Pete Martin (Sam Smith, James Arthur, Jessie J…). Une équipe de choc avec qui il prépare son premier album. Un auteur-compositeur interprète prêt à faire le grand saut et à captiver des salles avec ses propres créations. Un musicien aux qualités indiscutables, un crooner des temps modernes. En témoigne son premier single « California Love » fraîchement sorti. Un hit pop solaire interprété en anglais. Un morceau aussi mélodieux qu’entêtant. Une bouffée légère d’air frais qui fait du bien. Un talent qui se démarque, loin de l’ère actuelle ou la musique urbaine et l’auto-tune prennent trop souvent le pas sur l’authenticité. Des valeurs qui feraient à coup sûr de lui même le représentant français idéal lors du prochain Eurovision. Une voix rauque délicatement éraillée, du style, de la sensibilité et une vraie personnalité qui a beaucoup à raconter sur son vécu, Nick Mallen a définitivement tout pour briller. Un petit prodige à surveiller de près.
Merci à Side Hajjaji pour ses confidences !
DROUIN ALICIA