Le mois de juin a été particulièrement bon par rapport aux autres années et cela, le marché le doit à The Last of Us Part II. Il faut dire que malgré les critiques, c’est un succès record pour Sony.
Aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni, The Last of Us Part II est le plus gros lancement de l’année toutes consoles confondues, alors qu’il est lui-même exclusif à la PS4. Le titre avait pourtant été la cible d’une violente campagne de dénigrement, certains utilisateurs n’hésitant pas à lui coller un zéro sur Metacritic! Les appels au boycott sont restés lettre morte et Sony enfonce encore le clou en révélant que c’est également le plus gros lancement de son histoire : avec 4 millions d’exemplaires écoulés en trois jours, The Last of Us Part II bat Marvel’s Spider-Man avec une certaine marge. En France, le jeu est toujours dans le top 5 du SELL un mois après sa sortie, signe que son succès ne se dément pas.
Pari réussi pour Atlus sur PC : le portage de Persona 4 the Golden à attiré 500’000 curieux (ou fans sur le retour), ce qui lui a permis de se hisser dans le top 20 américain publié comme toujours par l’organisme NPD. L’éditeur nippon communique aussi les chiffres de Persona 5 Royal, soit 1,4 millions de ventes dans le monde, et du spin-off action-RPG Persona 5 Scramble qui a rassemblé 480’000 fans en Asie.
Voilà une rumeur qui fait couler beaucoup d’encre. Le quotidien japonais Nikkei croit savoir que Sony est en train d’augmenter ses capacités de production pour la PS5. Après une présentation début juin visiblement très appréciée, le constructeur partirait sur 9 millions de consoles produites au lieu de 6 millions. Cela représenterait un lancement tout bonnement phénoménal et ils nous tarde d’être à la fin de l’année pour vivre ça.
51 Worldwide Games était la seule nouveauté notable chez Nintendo, qui cependant encaisse beaucoup plus sur les ventes continues de Ring Fit Adventure et Animal Crossing New Horizons. N’empêche qu’en juin, la simple collection de jeux de plateau enfonce carrément le portage de The Outer Worlds. Le très réputé jeu de science-fiction d’Obsidian est hors du top 20 britannique, loin de la 13e place de 51 Worldwide Games. Si ce portage hybride n’a guère convaincu à cause de concessions fatales sur le plan des graphismes, il n’en reste pas moins que sur Switch, les joueurs préfèrent largement jouer aux échecs qu’embarquer dans un monde ouvert ambitieux. Les éditeurs tiers apprécieront… ou pas.