Alors que coachs et anciens talents marquants de la « The Voice Family » dégainent un par un leur nouvel opus, Claudio Capéo rejoint ses petits camarades en cette rentrée studieuse. Une star en pleine préparation de son cinquième album, hommage à ses origines italiennes. Un retour aux sources opéré avec le single « E penso a te » fraîchement révélé.
Un nouveau cap qui lui tient à coeur
Son récent voyage en Italie pour le tournage du clip de « C’est une chanson » lui a vraisemblablement donné des idées. Pour entamer sa nouvelle ère, Claudio Capéo troque la langue de Molière contre celle de ses racines italiennes. À peine le temps d’avertir le public de ce tournant, que l’artiste a dégainé en un rien de temps son nouveau single « E penso a te », reprise d’un classique de Lucio Battisti sorti en 1972.
Une ballade, loin des hits effrénés de cette boule d’énergie. Et si le chanteur a pris la décision de délaisser un temps ses mélodies solaires et entêtantes ce n’est pas sans raison. Son but, comme il le dit si bien sur les réseaux sociaux, « revenir à mes origines, mon enfance, ma famille… ».
Un choix de morceau qui lui est cher et annonce par la même occasion le début d’une grande et belle histoire italienne. Avec l’arrivée dés cet automne d’un disque franco-italien. Un projet composé de classiques, d’inédits et de duos, enregistrés dans les deux langues.
À l’écoute de sa version personnelle de « E penso a te », on le sent vibrer, puiser au plus profond de ses entrailles aussi. Une interprétation percutante venant parfaire sa voix rauque et puissante. Sans oublier son accent convaincant et dépaysant.
Des racines jamais bien loin
Quinze ans qu’il n’avait pas remis les pieds sur la botte du monde. Un pays pourtant où il passait tous ses étés durant son enfance. Plus précisément à Bonefro le village de son père situé dans la région Sud de Molise. Un endroit symbolique et solaire dans lequel il s’est épanoui en compagnie de sa famille. Des proches qui lui manquaient et qu’il a finalement retrouvé il y a quelques mois lors du tournage du clip de « C’est une chanson ». Morceau à la symbolique particulière, ouvrant son opus « Tant que rien ne m’arrête ». Une ode à ses racines, au texte personnel. « C’est une chanson que me chantait ma mère, qui parlait d’amour et d’Italie, Je le porte en moi c’est comme une prière, Pour les jours où je n’aime pas la vie » débutait Claudio Capéo emprunt de nostalgie avant d’enchaîner avec un refrain en italien. Un single, illustré par un cliché extrait d’un album photo de famille, du petit Claudio en compagnie de sa maman. Une pochette pleine de tendresse.
Pour aller au bout de sa démarche, l’artiste s’est donc envolé direction la terre de ses ancêtres. Un voyage partagé avec sa sœur Angela, ses cousins et son ami d’enfance, qui partage également la casquette de manager. « Je n’ai jamais voulu mettre ma famille en avant, cette fois-ci j’ai plus l’impression que ce sont mes parents qui ont envie… » confessait-il confiant à NRJ avant le tournage. De belles retrouvailles festives et émouvantes après tant d’années, et encore plus après la douloureuse période du confinement. Un instant authentique et rayonnant qui l’a pleinement inspiré pour la suite de sa carrière. Prouvant une fois de plus, que même loin des yeux on n’est jamais vraiment loin de ses racines.
DROUIN ALICIA
