Le soleil règne toujours au mois d’août et c’est donc le moment de faire du sport. Beaucoup en revanche auront choisi de bouger plutôt leur doigts, à en juger par l’extraordinaire demande en jeux sportifs et le retour tonitruant de Captain Tsubasa.
Au Etats-Unis, le classement de l’organisme NPD consacre Madden NFL 21 en grand vainqueur, comme à chaque fois que la simulation de football américain de Electronic Arts sort sur son marché national. Electronic Arts qui a plutôt bien réussi son mois d’août puisque UFC4, le nouveau volet de sa simulation d’arts martiaux mixtes, se classe deuxième. Le site Gamesindustry précise que les deux franchises profitent d’une croissance significative par rapport aux opus précédents.
Au Japon, le sport et le jeu de rôle vont bien
En France, c’est connu, on préfère le football classique. FIFA 21 n’est pas encore sur le marché mais Captain Tsubasa Rise of Champions profite de sa sortie estivale pour conquérir les fans de l’animé autrefois connu sous le nom d’Olive et Tom. Il est l’un des rares jeux éditeur tiers à se hisser dans le top du SELL aussi bien sur PS4 que sur Switch. Son succès est d’ailleurs plus large puisque BandaiNamco annonce avoir écoulé 500’000 exemplaires du jeu dans le monde.
Un demi-million, c’est aussi le volume atteint par Atelier Ryza. Le RPG/gestion de Gust acquiert donc maintenant une grande notoriété et le développeur prépare la sortie de la suite à grand renforts d’annonces et de bonus en tous genres. De nouveaux personnages ont été dévoilés, dont une jeune épéiste plutôt surprenante.
En attendant Atelier Ryza 2, le joueurs japonais peuvent patienter avec The Legend of Heroes – Hajimari No Kiseki. Le RPG de Falcom faisant suite à The Legend of Heroes Trails of Cold Steel IV réalise le score enviable de 90’000 exemplaires physiques vendus en une semaine sur l’archipel. C’est deux fois plus que Ys IX l’année dernière, qui était en concurrence frontale avec un certain… Atelier Ryza.
Microsoft frappe fort sur l’offre next-gen
La guerre de nouvelle génération de consoles entrant dans sa phase finale, les annonces se font plus précises. Microsoft officialise la Xbox Series S, une version moins performante mais moins chère et moins volumineuse de la Xbox Series X. Quand cette dernière se négocie à 500€, la Series S n’en coûtera que 300, si toutefois le consommateur consent à faire une croix sur la 4K et quelques téraflops : la Series S est en effet quatre fois moins puissante que la Series X. Les acheteurs ne seront-ils pas désorientés, tant il est difficile de croire qu’on parle de la même génération de consoles?
Mais Microsoft avait gardé son plus gros argument pour la fin, puisqu’il annonce acquérir la totalité de Bethesda, un éditeur au catalogue qui pèse des millions! Concrètement, le constructeur américain va payer 7,5 milliards de dollars en cash pour acquérir la holding Zenimax Media. Microsoft possèdera alors des franchises comme The Elder Scrolls ou Doom, qui réunissent des millions de joueurs à travers le monde. C’est un coup de maître dans le guerre de la nouvelle génération de consoles. Le patron de Xbox précise toutefois que les jeux Besthesda annoncés sur PS5, Ghostwire Tokyo et Deathloop, sortiront bien d’abord sur la console de Sony comme prévu. Par ailleurs, il ne ferme pas la porte à des sorties multi-platforme “au cas par cas”.
Chez Playstation, moment de folie sur les précommandes
Bien qu’en retard sur son concurrent américain pour confirmer les prix, Sony a très vite lancé les précommandes de la Playstation 5. Pas “d’entrée de gamme” pour le constructeur japonais : une version avec lecteur Blu-ray à 500€, et une version entièrement dédiée aux jeux dématérialisés à 400€, toutes les deux disponibles le 20 novembre prochain. Enfin, plus vraiment, puisqu’il faillait se connecter très tôt le lendemain de la conférence pour être sûr de faire partie des heureux possesseurs de la machine au lancement. Il n’a fallu que quelques heures aux passionnés du monde entier pour tarir les stocks alloués aux précommandes.
Au Japon, c’est pire encore : très strictes sur les mesures sanitaires, les chaînes de distribution refusent les précommandes directement en magasin. Il faut dans la plupart des cas se connecter sur le site internet, se munir d’une carte de fidélité et participer à un tirage au sort en ligne afin de remporter le droit de dépenser de 50’000 yens pour la console tant désirée. Une situation délirante qui fait exploser la valeur sur les circuits indirects, avec des consoles atteignant des prix qui donnent des sueurs froides : 3000 voire 4000€ étaient demandés sur Amazon Japon, ce sur quoi le site a fait un grand ménage pour éradiquer cet inquiétant marché noir. Sony promet déjà plus de consoles d’ici la fin de l’année.