Léa Castel est bien décidée à faire de 2021 l’année de son grand retour. Une chanteuse discrète ces dernières années qui se dirige à nouveau vers la lumière quatre ans après la sortie de son dernier single, avec « Amour à la haine ». Une déclaration passionnelle électrisante.
Passion un jour, passion toujours
« Pressée de vivre » en 2008, Léa Castel poursuit depuis sa carrière plus sereinement. Sortant des nouvelles compositions à un tout autre rythme de croisière. Une artiste faisant avancer ses projets professionnels lentement mais surement, en s’accordant un certains temps de réflexion. S’imprégnant entre autre de belles rencontres. C’est justement en croisant le chemin du compositeur Guillaume Lehenaff qu’un déclic s’est déclenché en elle. Quelques accords mélodieux classiques et sonorités ethniques plus tard, la jolie blonde était sous le charme. Une complicité artistique qui a fait naître « Amour à la haine ». Une ballade oscillant entre douceur et puissance. À mi-chemin musicalement aussi construite autour de notes magnétiques de piano et beats urbain. Emprunte de nostalgie, la jeune marseillaise y livre une déclaration à coeur ouvert. Dessinant les contours d’une relation sincère mais abimée, qu’elle espère retrouver. « J’te retrouve dans chaque parole de musique que j’aime, Tu sais, celles qui nous parlent d’amour, parlent d’un amour éternel » clame-t-elle avec émotion. Glissant en réalité un message caché à celle qui a changé sa vie… la musique. « Elle m’a fait vivre le meilleur comme le pire et j’ai pris le temps de la connaître… J’attends qu’elle revienne, et ce depuis ma naissance » se confie-t-elle sur ses réseaux sociaux se remémorant ses succès comme ses désillusions et l’envers du décor.
Un univers fantastique
Un hit vibrant, porté par un univers esthétique et fascinant. À commencer par une pochette présentée sous forme d’une affiche cinématographique. Une ambiance mystique au coeur aussi du clip illustrant « Amour à la haine ». Une vidéo jouant sur différentes atmosphères visuelles. Entre lumière tamisée et halo chaleureux, Léa Castel se prélasse tandis qu’autour d’elle tout semble s’effondrer. Des tremblements traduisant ses pensées moroses et sa force à combattre ses vieux démons. Une production vertigineuse réalisée par Alexandre Moors, avec la complicité d’Hakim Ghorab réputé pour ses collaborations avec M Pokora ou encore Jenifer.
Une star des années 2000
Un nouveau départ prometteur, pour Léa Castel qui confirme d’ors et déjà qu’un album suivra par la suite. Une chanteuse qui n’a pas toujours été si en retrait. Repérée en 2007 dans la saison 4 du télé crochet « Popstars » où elle a terminé finaliste. Très vite, la jeune femme a enchaîné avec « Pressée de vivre » son premier et unique album pour l’heure. Un disque qui a trouvé public, sacré même double disque de platine pour ses 200 000 exemplaires écoulés. Un opus promu entre autre par le tube « Dernière chance » en duo avec Soprano. Un tourbillon dont elle a préféré sortir rapidement pour se recentrer et avancer autrement.
Huit ans après, la revoilà avec le déchirant « Abimée ». Un véritable second souffle dans sa carrière. Un titre de base censé lancer son second album, mais abandonné à deux reprises, malgré la parution d’un deuxième single intitulé « Amazone ». Une occasion manquée qui ne l’a pas empêché de se pencher sur des projets inspirants, comme sa participation à la bande originale de la comédie « Pattaya », avec le titre « à cause de toi ». Là encore, elle y chante l’amour avec puissance et profondeur. Un thème de prédiction qui semble définitivement sourire à Léa Castel.
DROUIN ALICIA
