Pluie de talents en vue. C’est ce soir que TF1 donnera le coup d’envoi de la 10ème saison de « The Voice ». Un cap symbolique pour le célèbre télé-crochet à l’aveugle, contraint pour la première fois à un nouveau dispositif adapté aux normes sanitaires actuelles. Une organisation minutieuse pour que le show demeure coûte que coûte.
Dispositif inédit et protocole sanitaire strict
Véritable rendez-vous incontournable depuis 9 ans déjà, « The Voice » est de retour sur TF1 pour dixième saison. Un plateau qui rallumera ses lumières malgré le contexte délicat impactant fortement le monde de la culture. Une nouvelle édition plus que jamais unique qui se jouera pour la première fois sans public sur place. Déjà lors de la finale précédente en juin dernier, le gracieux Abi soulevait le précieux trophée face à une salle totalement vide. Cette fois, c’est face à un mur d’images digitales d’environ 300 internautes que les talents se produiront durant la célèbre phase des auditions à l’aveugle. Des spectateurs aidés par une ambiance sonore d’applaudissements virtuels. De quoi donner du courage aux candidats venus seuls, sans proches pour les soutenir, à l’exception des mineurs autorisés à être accompagnés d’un parent. Mais hors de question de déshumaniser ce spectacle habituellement si chaleureux. Avec pour palier au manque d’accolades et embrassades, des solutions de circonstance 2.0. À la place, des vidéos d’encouragements diffusées sur écran avant la montée sur scène, mais aussi un système de visioconférence pour qu’amis et familles puissent vivre en direct le passage de leur espoir. Avec la possibilité même d’interagir directement avec Nikos Aliagas. Un animateur toujours sur le pied de guerre pour rassurer, consoler ou féliciter les différents participants. Au même titre que les équipes du programme, aux petits soins des talents, que l’on pourra découvrir grâce aux deux nouvelles caméras installées en coulisses. Une brigade renforcée de coordinateurs, quant à l’inverse le reste de l’effectif technique a été réduit pour minimiser les croisements. Le tout guidé par un nouveau poste de covid-manager. Un spécialiste là pour guider et vérifier le respect du protocole sanitaire strict où gestes barrières, port correct du masque, gel hydroalcoolique et test PCR sont de mises. De sages précautions qui ont donné du fil à retordre à la production restée constamment sur le pied de guerre. Devant revoir certains plans dans l’emploi du temps global en adaptant certaines séances d’entraînements en visio, ou même en annulant la venue de certains participants testés positifs à la covid-19 invités à retenter leur chance l’année prochaine.
Du renouveau dans la mécanique
Pas de problème en revanche pour laisser en plateau à bonne distance les mythiques fauteuils des quatre coachs de la saison. Un jury fraîchement intégré par Vianney, signant aussi le grand retour de Florent Pagny après deux ans de pause. Un habitué de l’aventure qui pourra guider le dernier arrivé, au même titre que ses camarades Amel Bent et Marc Lavoine qui font toujours partis de la bataille.
Des jurés là pour composer la meilleure équipe possible et défendre leurs poulains lors des différentes étapes. Un parcours semé de pressage de « block », ce fameux bouton permettant d’empêcher un juré concurrent de se retourner sur un talent, et de vols de candidats lors des battles. Une phase cruciale placée sous le signe du partage, où des co-coachs rejoindront le combat. Calogero et Patrick Fiori pour aider Florent Pagny, Slimane, Vitaa et Zaho aux côtés d’Amel Bent, Benjamin Biolay et Vald comme bras droits de Marc Lavoine, mais aussi Patrick Bruel et Véronique Sanson en soutien à Vianney. Des longues semaines suivies de l’épreuve des « K.O » et de la grande nouveauté de cette année les « cross-battles », opposant deux talents de deux équipes différentes. Un face à face où le public virtuel aura la lourde responsabilité de départager les binômes. Avant le sprint final pour l’heure toujours prévu en direct, qui sacrera la plus belle voix de l’année de ce show fou et éternellement riche en émotions.
DROUIN ALICIA
