Et si notre Terre avait tous les atouts pour être « Une planète parfaite » ? C’est en tout cas ce que souhaite mettre en avant ce documentaire diffusé par France 2. Une épopée aux quatre coins du globe rythmé par les forces de la nature, à commencer par le ciel et les océans. Une immersion sensationnelle parsemée de forts messages préventifs écologiques. Debrief.
Le concept
Superproduction anglaise made in BBC, « Une planète française » est un documentaire en deux parties centré sur l’environnement. L’idée : contrer les idées reçues sur les différents éléments, et appuyer sur les richesses des phénomènes naturels. Un monde harmonieux où les animaux et végétaux s’équilibrent d’eux-mêmes mis en valeur par de splendides images. Le tout accompagné par une voix off informative. La parfaite alliance pour éblouir mais surtout instruire tout en douceur le public contre le réchauffement climatique.
Un véritable voyage sensoriel
Des fourmis aux Océans, tous tiennent une place indispensable dans notre planète. Qu’ils soient microscopiques, gigantesques, animaux, végétaux ou minéraux, ils tiennent un rôle essentiel au bon équilibre environnemental. Des espèces exposées avec beauté dans «Une planète parfaite ». Un projet ambitieux qui tient toutes ses promesses. Porté d’entrée de jeu par des images rares de vie terrestre en tout genre. Une production aux petits oignons qui a nécessité pas moins de 1100 jours de tournage. Construite autour d’une réalisation bluffante jonglant entre plans satellites en réalité augmentée et prises de vue au plus près de la biodiversité. Sans effets le film se déroule au rythme des saisons et de la chaîne alimentaire naturelle. Aidé par de délicats commentaires de François Morel et sa voix apaisante et quelques légers ajouts sonores qui nous guident. Une évasion authentique et captivante de qualité éblouissante. Suivant dans leur habitat naturel non pas comme souvent des félins ou animaux de la savane, mais des dauphins d’Afrique du Sud en chasse de maquereaux, des iguanes marins ou encore un groupe d’oiseaux travailleurs à bec rouge tentant d’échapper à leurs reptiles voisins aux abords des vertigineuses chutes de Victoria. Se frottant même à des conditions extrêmes comme une captation sous-marine en pleine tempête. Un premier volet mettant l’accent avec prestige sur bien des pépites aquatiques. L’un des quatre éléments que l’Homme doit impérativement respecter et préserver pour maintenir l’équilibre vivant. Un oasis primordial au développement de la vie, dont on ne maîtrise pas encore tous les secrets. Abritant derrière ce spectacle remarquable bien des surprises, bonnes ou moins bonnes.
Un monde à préserver
Car oui les images parlent d’elles-mêmes. Démontrant que cet harmonie ne tient désormais plus qu’à un fil. Révélant des cascades asséchées, des hippopotames déshydratés, des manchots emportés par des océans en plein déchainement et la fonte de la banquise. Un équilibre désormais arrivé à un point critique, menacé par le réchauffement climatique de plus en plus rapide et par la pollution. Des phénomènes dramatiques impactant directement les courants et différents points d’eau et donc la totalité des espèces marine. Un véritable plaidoyer en faveur de la planète bleue, qui fait froid dans le dos. Jusqu’à la conclusion finale totalement bouleversante. Et si c’était en fait l’Homme l’imparfait ? Un discours rejoignant les différents documentaires actuels dédiés à l’environnement, assurant que écosystèmes et animaux ne pourront reprendre des forces qu’à la seule condition que les populations réduisent au maximum et rapidement leur emprunte sur la nature. Une action collective à mener, pour que toutes les splendides images précédentes demeurent encore longtemps.
L’audience
Diffusé ce mardi soir sur France 2, la première partie de « Une planète parfaite » a rassemblé environ 3 millions de téléspectateurs, soit 12,9 % de part de marché. Un beau succès qui a totalement captivé le public.
Second rendez-vous dédié au soleil et volcans programmé mardi prochain à 21H05 sur France 2.
DROUIN ALICIA
