Si il existait un trophée du meilleur réinterprète c’est à Slimane qu’il reviendrait de droit. Un chanteur capable de soulever les émotions du public avec une réelle sensibilité et facilité d’adaptation. Enchaînant par un nouveau cover vibrant du hit « 1,2,3 » de sa grande amie Amel Bent en featuring avec le prometteur Hatik. Une relecture profonde pleine de passion.
Ambiance épurée et passion déchirante
La liste se rallonge. Comme chaque fin de mois depuis janvier dernier, Slimane enrichit sa chaîne Youtube d’une vidéo supplémentaire. Une cinquième pépite qui n’est autre qu’une version personnelle de « 1,2,3 » tube d’Amel Bent et Hatik. Un hit récent sorti en novembre dernier, encore tout frais dans les esprits. Un défi donc plus corsé pour l’artiste qui depuis le début de l’année avait opté pour des succès plus anciens comme « Le blues de toi » de Gilbert Montagné ou encore dernièrement « Tous les cris les SOS » de Daniel Balavoine. Une difficulté qui n’a pas l’air d’effrayer l’artiste qui une fois de plus prouve qu’il sait mettre en valeur n’importe quelle chanson. Un magicien qui transforme ici à son image ce duo sentimental avec poigne et sensibilité. Parvenant à nous faire oublier l’original et à raconter à lui-seul cet échange d’un couple dans la tourmente. « Fatigué d’être le seul à dire je t’aime, j’me demande si un jour tu m’le diras » débute-t-il de son timbre brut sur des sonorités dépouillées. Mettant presque a cappella l’accent sur le déchirement d’une telle situation avec une certaine authenticité. Faisant bouger ses lèvres en gros plan face caméra au cours d’une vidéo sobre et lumineuse en noir et blanc. « Merci mon frère quel honneur » l’a d’ailleurs gratifié Amel Bent l’une de ses sœur de coeur du métier qui ne sera certainement pas la dernière à le féliciter de cette nouvelle incroyable performance.
Le « Versus Tour » se précise enfin
Si il tient à coeur à Slimane de respecter son engagement lancé en début d’année, il est loin de demeurer une mince affaire. Un chanteur qui a avoué lui-même sur ses réseaux sociaux qu’il ne s’attendait pas à un rythme si soutenu. Une organisation qui sera encore plus complexe à tenir dans les prochains mois entre l’enregistrement de son nouvel album solo mais surtout le démarrage du « Versus Tour ». Une tournée que Vitaa et lui attendent impatiemment depuis mars 2020. Reportée en raison du contexte sanitaire et encore marqué par plein d’interrogations d’organisation. Mais cette fois ça y est le binôme respire à nouveau à deux voix et est parvenu à redessiner son emploi du temps. D’abord en déplaçant certaines dates. Une belle et longue aventure sur les routes qui débutera finalement le 15 septembre prochain à Rouen, avant de poser ses valises au Palais des sport de Paris. Une capitale qu’ils retrouveront après seulement une quinzaine d’autres représentations à travers la France dans l’enceinte de l’Accor Arena le 22 octobre 2021. Une immense salle qui leur permettra d’apprivoiser un espace d’une telle envergure avant de chauffer l’année suivante le 25 juin 2022 les gradins du Stade Pierre Mauroy à Lille. Le point culminant du « VersuS Tour » mais pas final puisque le duo est en plus de ces reports parvenu à rajouter de nouvelles dates jusqu’au 22 octobre 2022 au Galaxie d’Amnéville. Avant de repartir chacun vers de nouvelles ères en continuant à collaborer ensemble mais cette fois dans l’ombre.
DROUIN ALICIA