Il y a des expériences qui marquent la vie d’un Homme plus que d’autres. « Rendez-vous en Terre Inconnue » est de celles-ci. Plus qu’une simple émission de télévision, un voyage de découvertes humaines et culturelles qui a profondément chamboulé Vianney parti dans un coin reculé d’Ethiopie. Une aventure exceptionnelle qu’il a décidé d’immortaliser au sein de la chanson « Dabali » écrite et composée durant ces quelques jours enrichissants.
Lumière sur un peuple souriant et solaire
C’est l’histoire d’une chanson née à plus de 8000KM de Paris. Le fruit d’une rencontre unique entre Vianney et le peuple Afar. Des travailleurs nomades se déplaçant au beau milieu du désert africain de Danakil et de ses températures brûlantes. Des familles courageuses qui en plus de forcer le respect du chanteur lui ont inspiré « Dabali ». Un titre symbolique sorti hier, jour de diffusion de son épopée dans « Rendez-vous en Terre Inconnu ». Une composition honorant ces guerriers au grand coeur et plus particulièrement une jeune femme du même nom. Une ode aussi à la beauté de ces paysages arides qui en ont mis plein les yeux à ce passionné de découvertes. Un auteur-compositeur qui aime teinter sa musique du monde qui l’entoure. Des terres dont s’est imprégné l’artiste qui s’est empressé de coucher son ressenti sur du papier durant ces quelques jours coupé du reste du monde. « J’ai vu des terres brûlées, Sous des soleils d’Afrique, Qui donnaient du fruit, J’ai vu des hommes parler, Dans des langues antiques, Mais l’on s’est compris » raconte-t-il en toute simplicité sur des sonorités acoustiques. Puisant dans ses souvenirs si précieux aujourd’hui restés intactes dans son esprit. L’occasion aussi de partager au public un bout de ce voyage en incluant quelques mots appris durant son séjour. « Dabali koussa bata, Debol anyo dabita, Dabali koussa bata, Daeba orbeka inam » poursuit-il. Un refrain emprunté à une chanson de Nasser Saoudi entendue sur place, confié par Momo le traducteur de l’émission. Des paroles solaires et chantantes mises en valeur sauce Vianney par quelques notes de guitare. Un éveil des sens encore plus fort dans le clip « Dabali » assemblant quelques moments forts de son expédition. Une vidéo lumineuse et solaire pleine d’amour et de joie révélant entre autres les visages souriants de Humed, Habib et Mohamed avec lesquels le « Beau papa » s’est fortement lié d’amitié. Des êtres sages et rayonnants qui ont avec leurs beaux messages d’amour et d’union ont incontestablement comme il le dit si bien dans sa dernière publication « transformé des coeurs ».
La musique comme langage universel
Si durant l’expérience Vianney s’est envolé comme les autres invités sans son téléphone portable, impensable pour lui de ne pas emporter dans sa petite valise sa guitare. Un objet fétiche qui a fait plus que l’aider à composer la musique de « Dabali ». Devenu un véritable moyen de communication à part entière avec ses accueillants capable de franchir la barrière entre les langues de chacun. « La première fois que j’ai joué, ils étaient fascinés » a-t-il affirmé à TV Mag en assurant que ces hommes et ces femmes n’avaient jusqu’alors jamais vu d’instruments. « Je n’avais jamais vu un instrument comme ça, au début j’ai même cru que c’était une arme. Pour moi des cordes ça peut pas donner des sons pareils » a d’ailleurs confié un membre de la tribu au cours de leur première soirée ensemble. Une séquence d’échanges intégrée à l’émission. « Cela a crée tout de suite quelque chose de magique dans la rencontre » a approuvé son accompagnateur Raphaël de Cassabianca sur Europe 1. « La musique a été un lien entre nous jusqu’à la fin» poursuit-il. Un artiste habitué à soulever les foules qui jouait cette fois face à un petit comité au départ un peu dubitatif. « ça a l’air un peu triste » a réagi un jeune homme surpris avant tout d’entendre pour la première fois des paroles dans une autre langue. Mais pas moins conquis par le talent indiscutable du chanteur qui a pleinement prouvé ses capacités et savourer le fait de faire résonner son art dans un endroit si merveilleux.
DROUIN ALICIA