Dans la famille des grands retours de la saison on demande une grande voix incontournable. Tandis qu’elle jongle avec la promo de « Sorore» un disque en trio, Amel Bent dégaine en parallèle son nouveau single « Le chant des colombes ». Un envol d’une chanteuse plus «Vivante » que jamais prête à planer à nouveau avec un album solo.
Respiration et sentiment de liberté
Plusieurs mois après un duo remarqué avec Hatik et seulement quelques semaines après un trio entre copines, Amel Bent revient en solo envouter le public avec « Le chant des colombes ». Mais c’est bel et bien entourée de son équipe de choc qu’elle a élaboré ce nouveau single fruit d’après elle « d’une aventure humain ». Un titre élaboré autour de moments d’échanges avec ses acolytes Vitaa et Camélia Jordana à l’origine du texte. Soutenu aussi par une composition aux petits oignons signée par le beatmaker Renaud Rebillaud à l’origine de tubes comme « Color Gitano » de Kendji Girac ou encore « J’ai cherché » d’Amir. Un hit à la production pop urbaine entêtante qui résonne comme une ode à l’évasion et l’acceptation de soi. « J’me dis souvent j’ai pas trop le choix, à quoi bon chercher si c’est comme ça, Un jour j’ai trop, un jour j’ai pas, Un jour de trop, un jour j’sais pas » débute la star avec douceur et authenticité sur fond de sonorités épurées. Avant de s’élancer et partager sa soif de vivre pleinement sur une partie plus radiophonique. « A chacun de mes pas moi je compte les heures, On se retrouvera dans la joie et sans peur, Je poserai mes pas dans un monde où les gens me répondent, J’entends le chant des colombes » débite-t-elle avec poigne et motivation sur un refrain entêtant et optimiste. Espérant avec ces quelques mots faire du bien au public. Un leit motiv prouvant qu’Amel Bent est bien décidée à savourer ce nouvel élan sans crainte de jugement, portée par le signe de paix et de liberté de ces oiseaux blancs libres comme le vent. Elle qui par le passé s’est parfois sentie incomprise ou rejetée par certains détracteurs mais s’est toujours battue pour défendre ses valeurs. Une artiste qui avec le temps a appris à prendre du recul et s’accepter telle qu’elle est pour mieux se relever, « toujours le point levé » !
Un été en studio
Portée par l’euphorie de la sortie de ce hit, Amel Bent en a profité pour confirmer que « Le chant des colombes » était bel et bien du premier single de son septième opus attendu le 1er octobre prochain intitulé « Vivante ». Un nom symbolique qui en dit long sur l’état d’esprit actuel de la chanteuse qui se veut plus libre que jamais dans son art. « Je ne m’interdis rien, parce que justement c’est le septième album et parce que j’ai l’impression que c’est aussi une nouvelle page qui s’écrit et forcément on a envie de faire les choses aussi un peu différemment » assurait-elle au micro de FranceBleu il y a quelques jours. Un projet qui se construit autour d’un univers « plus R&B » son premier amour, et d’une écriture « plus cash » et un certain flow aussi. Le tout en gardant une facette plus classique avec des chansons à voix. Une artiste sereine et appliquée prenant son temps pour livrer le meilleur d’elle-même. Une envie partagée par son équipe comptant en plus des collaborateurs de ce premier titre Dadju ou encore Slimane et le producteur Mosiman à l’origine du dernier album de Grand Corps Malade. Un programme chargé auquel s’ajoute sa présence dans le fauteuil de la prochaine saison de The Voice dont le tournage devrait débuter quelques semaines après la la rentrée.
DROUIN ALICIA
