À un peu plus de trois mois du démarrage de son « N°9 Tour », Jenifer poursuit activement les préparatifs de cette grande fête. Une chanteuse qui a offert au public un teaser plus vrai que nature depuis la scène parisienne du Cabaret Sauvage. Un showcase ultra pétillant qui a confirmé toute la l’envergure live de cette nouvelle ère.

Jenifer - N9 tour - N9 - showcase - cabaret sauvage -
© Drouin Alicia

En avant les paillettes !

Jour de chance pour les quelques veinards ayant obtenus leur précieux sésame. Un ticket glissé au hasard parmi les ventes en avant-première des trois éditions de « N°9 » donnant accès ce lundi soir au showcase évènement de Jenifer. Des fans privilégiés dont une partie avait tourné avec elle la « Dernière Page » de sa tournée précédente il y a quasi trois ans depuis la salle Pleyel. Écrivant cette fois avec leur idole les premières lignes de son « N°9 Tour ». Un petit comité composé également de journalistes, gagnants de concours ainsi que quelques connaissances de l’artiste, disposés en arc de cercle autour de la fosse habituelle transformée pour l’occasion en scène hyper lumineuse. Un espace nécessaire pour y accueillir musiciens et choristes de la chanteuse qui ont largement pris possession du chapiteau. Un entraînement grandeur nature qui a échauffé les corps au son du fédérateur « Est-ce que tu danses ? ». Réponse franche et immédiate du public qui a commencé à s’agiter autour du dancefloor central. Même ferveur lors du retentissant « Mélancolie » rythmé de dandinements sensuels et jeux avec le pied de micro de la pétillante brune. Une artiste chaussée de paillettes argentées ornant ses cuissardes qui en a bel et bien mis dans les yeux des spectateurs, qui pour la plupart connaissaient déjà par coeur ses chansons sorties il y a un peu plus de quinze jours. Limite mieux que Jenifer qui s’est amusée de ses quelques oublis. « On me compare souvent à Dory, ce soir ça se confirme » a-t-elle lancé avec le sourire, s’excusant d’être encore en phase d’apprentissage de ses nouvelles paroles.

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© Drouin Alicia

Dimension orchestrale

Un neuvième album interprété dans sa quasi totalité ce soir là. De « T’oublier » à « Je te vois » en passant par le déchainé « Que l’amour s’en aille » et même le bonus « A nous 2 » présent sur la version « J » du disque. Un opus dont on a pleinement ressenti tant auditivement que visuellement la dimension orchestrale. Une ambiance retentissante au milieu d’authentiques accords de trompette, batterie, guitares, clavier et choristes dans laquelle semble avoir déjà trouvé sa place Jenifer. Une chanteuse incontestablement épanouie qui ne s’est pas laissée déstabiliser par l’exercice. Une artiste qui a fait preuve de beaucoup de légèreté et qui s’est amusée même à revisiter en live dans le même esprit musical rétro  quelques uns de ses classiques. À l’instar de l’incontournable « J’attends l’amour », du rayonnant « Au soleil » ou encore de « Ma révolution » et du berçant « Donne moi le temps ». Dans sa setlist au total 15 titres dont le swingant « Sauve qui aime » sur lequel elle n’a cessé de se déhancher énergiquement, ou le léger « Et si on sortait ce soir ». Une effervescence mise entre parenthèses lors du fatidique « En attendant » dédié à ses fils qu’elle redoutait tant d’interpréter sur scène. Un grand moment d’émotions qui a sans doute transpercé les écrans des internautes qui suivaient eux en live stream l’évènement. Un délectable avant-goût de sa tournée garantie encore plus survoltée ! 

DROUIN ALICIA