Vous connaissez certainement leurs tubes, mais pas forcément leur visage ni leur nom Diva Faune. Un groupe de garçons qui jouent de sonorités pop électros pour faire bouger les foules. Esprit festif qui s’applique à leur dernier hit « Invincible (Le champ des possibles) » en collab avec Ben Poher (Kyo). Entretien avec Yovan fondateur à la fois chanteur et compositeur de cette joyeuse troupe.
« On pourrait agrandir le groupe jusqu’à pourquoi pas finir à 15 sur scène avec un orchestre symphonique ! »
SYMA : D’où vient le nom de votre groupe et que signifie-t-il ?
Yovan : Il y a d’abord le mot « faune » qui est arrivé, au sens non pas animalier mais plutôt métaphorique pour désigner les gens un peu comme « faune urbaine ». « Diva » est ensuite arrivé. Ça définit un peu la faune angélique, avec des couronnes de fleurs dans les festivals comme Coachella.
Quand l’avez-vous formé ?
Au départ c’est un projet que j’avais de mon côté et que j’ai mené avec des parisiens jusqu’en 2011. Puis je l’ai remonté à Lyon où j’ai rencontré Jérémie et d’autres musiciens. On a souvent changé de bassiste et batteur puisqu’ils ont souvent des projets parallèles. On a eu du mal à trouver des membres qui restaient longtemps. J’ai eu envie de plus d’électro, ça correspondait pile au moment où Jérém se débrouillait bien dans ce style qu’il pratiquait avec Valentin. Valentin a mis un peu plus de temps à nous rejoindre dans le projet, d’abord en studio puis sur scène. Contrairement à d’autres groupes nous ne sommes pas amis de longue date, on s’est vraiment rencontrés sur le terrain. Même si on s’est rendus compte qu’on connaissait pas mal de personnes en commun. On a adoré directement faire de la musique ensemble.
Comment définiriez-vous votre style ?
Je dirais indie rock aux influences pop folk et un peu funk.
Après quelques années il arrive souvent que les groupes se séparent, vous au contraire vous étiez deux et désormais trois !
C’est ça nous on s’agrandit plutôt, on pourrait un jour être quatre voire plus… Carrément! Idéalement c’est un projet où on termine à 15 sur scène avec un orchestre symphonique.
Quel est le rôle de chaque membre ?
Historiquement je suis le compositeur et chanteur. Je suis le dernier membre fondateur du projet. Jérémie est arrivé en tant que guitariste, multi-instrumentistes et producteur. Et Valentin en batteur, mais ça nous arrive aussi de composer ensemble.
Vous faites comment quand vous n’êtes pas tous d’accord ?
On met un peu plus de temps à finir les chansons dans ce cas là !
Le grand public connaît certainement vos chansons mais pas votre nom ni vos visages, ça vous fait quoi ?
J’aime bien qu’on présente le groupe comme ça, « le groupe que vous connaissez sans savoir ». Après ça arrive quand même qu’on nous reconnaisse quand même dans la rue, tout dépend de l’endroit.
« Nos collaborations françaises permettent de rendre accessible notre musique à un maximum de monde »
L’un des premiers titre qui ressort quand on tape votre nom c’est « Shine On My Way » ! Vous le considérez comme votre plus grand succès ?
C’est en tout cas le titre qui nous a permis d’être diffusé en radio pour la première fois partout en France. Jusqu’à présent on passait surtout sur des régionales. D’ailleurs merci à Anne qui se reconnaîtra, qui nous a grandement soutenu. Il est aussi le titre qui a eu le meilleur résultat en terme de streaming en dehors de la France. Et existe dans une autre version partagée avec notre amie Matoo Yega.
Parmi vos collaborations les plus célèbres il y a surtout « Get Up » avec Léa Paci!
Oui je dirais que c’est notre plus grand succès. D’ailleurs je suis plutôt fier de la partie en français que j’ai écrite.
Comme le duo Madame Monsieur un album avec que des duos ça pourrait être une idée ?
Pour le moment j’aime bien ce côté occasionnel, que ça reste quelque chose de spécial.
On peut imaginer vous entendre chanter un jour en français ?
Non ça n’est pas prévu.
Pourquoi ce choix de l’anglais ?
Tout simplement parce que c’est comme ça qu’on a découvert la musique, donc ça nous vient naturellement.
C’est une manière de cibler un public anglophone ?
Peut-être inconsciemment
Faire des versions françaises c’est une manière de passer en radio ?
Pour moi ça permet de rendre accessible notre musique à un maximum de monde en France. Beaucoup ont besoin d’avoir une accroche sur des mots en français. Et oui les radios ne peuvent pas passer que de l’anglais.
« J’adore notre nouveau single et la complémentarité qu’on a Ben Poher et moi dessus »
Vous venez de renouveler l’exercice avec Benoît Poher chanteur du groupe Kyo, comment vous êtes-vous rencontrés ?
On s’était rencontré de base lors de plusieurs évènements et concerts. Dans un second temps ils nous ont proposé leur première partie des Zéniths en 2018.
Comment avez-vous élaboré le titre « Invincible (Le champ des possibles) ? » De quoi parle-t-il ?
Ben a écrit sa propre partie. Contrairement aux autres collaborations où c’est moi qui avait fait le texte en français. Le titre existait déjà en version anglaise et quand je me suis posé la question de qui pourrait poser sa voix française pour en faire un single, j’ai de suite pensé à lui. En tout cas j’adore ce titre, la complémentarité qu’on a Ben et moi dessus. On nous reconnaît bien chacun que ce soit dans notre manière d’écrire que dans le timbre de voix. Le single est celui qui a été le plus écouté de tous nos singles lors des quinze premiers jours. Grande première aussi on a fini numéro 1 radio.
Le hit sonne le début d’une nouvelle ère pour vous ?
Oui c’est ça, c’est le premier single officiel du nouvel album. Ça va être annoncé très vite, dans les prochains mois. Il y aura forcément des festivals dans la foulée ! Ce qui est sûr c’est que ces prochaines semaines on va être partout en France !
Merci à Yovan
Nouveau single « Invincible (Le Champ des possibles) » en duo avec Ben Poher
Une réunion de copains ultra explosive !
DROUIN ALICIA