La fête se prolonge pour Amandine Bourgeois. Une invitée d’honneur qui a profité de sa participation aux 20 ans de « Nouvelle Star » sur M6 pour donner de ses nouvelles et mettre en lumière son nouveau single « Je veux rêver ». Un élégant hymne à l’espoir.
Qui va piano va sano
Souvenez-vous, c’était le 11 juin 2008. Après des mois de compétition, Amandine Bourgeois était sacrée « Nouvelle Star » de demain sur M6 devant des millions de téléspectateurs . Une blonde pétillante pleine de groove qui a marqué jury et public avec son timbre rauque. Une artiste aussi forte que fragile qui quinze ans après compte bien continuer de faire entendre sa voix avec passion. Son dernier titre en date « Je veux rêver » résume d’ailleurs parfaitement sa détermination à rester dans la lumière. « Changement de saison, l’âge de raison, là pour de bon, on est à fond » débute-t-elle sur un petit air de tango. Une jeune maman faisant valser avec classe les obstacles de l’amour et de la vie. « Rêver, rêver, rêver, je veux rêver, rêver, rêver » clame-t-elle en quête de bonheur, succès, d’amour mais aussi d’un « monde parfait » uni et solidaire. Une ode énergique et entêtante prouvant que du haut de ses 43 ans la chanteuse n’a pas fini de mener la danse.
Un rythme auquel se tient au mieux cette ex serveuse passée rapidement de petites scènes aux premières parties du groupe Gold mais aussi à des premiers rôles dans des comédies musicales comme « Le Casting » ou « The Wall ». Avant de se faire repérer via son site Myspace. Une interprète brillante qui a survolé la saison 6 de ce célèbre télé-crochet et marqué les esprits de par son audace et sa force de proposition. À l’instar de sa performance sur « Andy » des Rita Mitsouko ou « Somebody to Love » de Queen qui a clôturé son parcours sans faute et sa grande finale face à Benjamin Siksou. À peine quelques mois plus tard un premier single « L’homme de la situation » avec dans la foulée l’album « 20m2 » rapidement certifié disque d’or en France, exporté même à travers l’Europe. Plus confidentiel son second opus « Sans amour, mon amour » pourtant pas moins qualitatif. Suivi d’une participation à l’Eurovision 2013 avec la chanson «L’Enfer et moi » couronnée seulement d’une 23ème position. En parallèle, Amandine Bourgeois a multiplié les collaborations tout en restant discrète médiatiquement, à l’exception de quelques apparitions dans « N’oubliez pas les paroles » ou « Taratata ». Le plus important pour elle demeurant dans l’expression de son art et son style si singulier qui mériterait bien plus d’exposition.
Et les autres gagnants ?
Si de leur côté Christophe Willem et Julien Doré continuent de briller sous les projecteurs, d’autres vainqueurs se font plus discrets. Le premier de l’histoire Jonatan Cerrada a par exemple décliné l’invitation car « passé à autre chose » d’après ses mots, mais surtout pour rester dans l’ombre où il a trouvé son juste équilibre entre musique et théâtre. Même son de cloche du côté de Soan qui n’a pas souhaité revoir l’agenda de sa tournée en cours pour retrouver ses anciens camarades de la septième promo. Un touche à tout toujours à fond dans la musique, lançant parallèlement une marque de vêtements. Leur collègue Steeve Estatof a lui volontiers foulé à nouveau ce plateau emblématique avec autant d’énergie et folie que lors de la saison 2 qu’il a remporté. Une aubaine pour le rockeur médiatiquement discret qui compte rebondir rapidement avec de nouveaux singles.
Côté féminin les téléspectateurs de M6 ont pu (re)découvrir la voix magistrale de Myriam Abel (saison 3) et s’interroger sur le fait que malgré ses capacités et nombreuses tentatives, sa carrière n’a jamais vraiment décollée. La chanteuse ayant jusqu’à présent d’avantage fait parler d’elle pour ses participations dans les « Anges » de NRJ12 ainsi que sa transformation physique.
Toujours aussi flamboyante, Luce se consacre pour l’heure à sa casquette de comédienne sous son véritable nom : Lucie Brunet. Elle était dernièrement à l’affiche de pièces de théâtre comme « Songe à la douceur » et « Denali ».
DROUIN ALICIA
