Une nouvelle étoile du rock scintille de là haut. Immense star de la musique depuis plus de cinquante ans, Tina Turner s’est éteinte ce mercredi 24 mai à l’âge de 83 ans. Une icône à l’incroyable destin, dont les tubes intemporels continueront de résonner éternellement.
KO d’une battante
La triste nouvelle a rapidement fait le tour du monde. Le décès de la « Queen of Rock’n Roll » Tina Turner à l’âge de 83 ans. Une mort « paisiblement chez elle à Küsnacht en Suisse… des suites d’une longue maladie » précise sobrement son porte-parole dans le communiqué de presse partagé par les médias. La fin d’un long combat pour la chanteuse américaine qui souffrait d’un cancer intestinal depuis 2016. Une épreuve douloureuse loin d’être la seule de son existence. Dernier coup dur en date le décès de son fils Ronnie retrouvé inanimé devant chez lui le 9 décembre 2022. Tout juste quatre ans après Craig qui avait mis fin à ses jours fils du saxophoniste Raymond Hill, adopté par son ex compagnon Ike Turner lui-même mort d’une overdose de cocaïne en 2007. Une addiction de longue date qui avait rendu leur histoire tumultueuse et violente. Ces dernières années la vie de Tina Turner a demeuré un long fleuve tout sauf tranquille. Une retraitée à la santé fragile, victime d’un accident vasculaire cérébral en 2013. En plus de son lourd traitement depuis le diagnostique de son concert et d’une insuffisance rénale chronique pour laquelle elle avait reçu une greffe sur don d’Erwin Bach, son mari depuis 2013. Très fatiguée elle n’avait plus sortie de titre depuis 2014 et le single de chants bouddhistes « Love Within Beyond ». L’annonce de la fin de sa carrière remonte pourtant beaucoup plus tôt à l’an 2000 après sa dernière grande tournée « Twenty Four Seven Tour ». Même si la chanteuse américaine est finalement remontée sur scène huit ans plus tard, avec entre autre trois concerts évènement à Bercy pour célébrer ses 50 ans de carrière.
Une icône du rock
Un demi siècle de succès dont l’un des plus célèbre « The Best » reprise de Bonnie Tyler sortie en 1989. Un hymne pop rock lumineux devenu une véritable référence dans le milieu du sport. Un répertoire riche porté par la voix puissante et soul de la diva classée 63ème parmi les 100 plus grands chanteurs et chanteuses de tous les temps. Une icône rock née le 26 novembre 1939 à Nutbuch dans le Tennessee aux Etats-Unis sous le nom d’Anna Mae Bullock. Abandonnée avec sa grande sœur Alline c’est en chantant dans la chorale de son église qu’elle a trouvé sa voie. En première ligne de son CV un poste de choriste dans des spectacles puis l’enregistrement de « A Fool in Love » devenu son premier tube et le début de sa renaissance sous le pseudonyme de Tina inspiré par une héroïne de bande dessinée « Sheena, Queen of the Jungle ». Succès retentissant immédiat aussi pour « Rivers Deep – Moutain High » puis « Proud Mary » demeurant la chanson signature de la chanteuse et l’un de ses plus anciens standards. Autres classiques le hit planétaire « What’s love got to do with it », issu de son quatrième album « Private Dancer », qui a fait d’elle cette superstar des années 80-90 et un symbole des débuts du rock’n roll. À son actif huit Grammy Awards dont six à ses débuts, des apparitions cinémas, documentaires et autobiographies. Mais aussi un record du plus grand concert payant pour un artiste solo pour sa performance à Rio de Janeiro en 1988 devant plus de 184 000 spectateurs. Une reine de la scène qui a toujours pris soin de concocter des setlists brûlantes en piochant dans le meilleur de ses dix albums, dont le dernier disque studio « Twenty Four Seven » dévoilé en 1999. Même si depuis plusieurs rééditions et compilations sont parues. Et même une version remixée de « What’s love got to do with it » du DJ Kygo, confirmant totalement l’aspect intemporel de sa musique.
DROUIN ALICIA