Il est son morceau le plus populaire mais aussi son plus gros succès. Six ans après sa sortie, « Djadja » d’Aya Nakamura continue de tourner en boucle. Un hit intégrant le club très fermé des clips français visionnés plus d’un milliard de fois.Une énième consécration pour cette artiste française au répertoire et à la réussite qui fait beaucoup de bruit un peu partout dans le monde.
Un succès international
Le milliard, le milliard ! Peut désormais entonner Aya Nakamura. Seuil atteint par son tube « Djadja » sur Youtube. Le quatrième catégorie francophone après « Dernière danse » d’Indila, « Papaoutai » de Stromae et « Ego » de Willy William. Une prouesse pour la chanteuse de 29 ans devenant la plus jeune artiste française et première chanteuse africaine à réaliser un tel score. Et ce en un temps record de six ans, soit plus rapidement que les trois autres. Le clip tourné sous le soleil de Barcelone étant en ligne depuis seulement avril 2018. Année de sortie de son hit au refrain resté sur toutes les lèvres. « Oh, Djadja, Y a pas moyen, Djadja, J’suis pas ta catin, Djadja, genre, en catacha baby, tu dead ça » lançait-elle à un dragueur menteur racontant des salades à son sujet après une relation sans lendemain. Un hymne ambiance « girl power » qui a rapidement résonné un peu partout sur les ondes et plateformes de streaming. Un single resté 21 semaines dans le Top 10 français dont sept dans le Top 3 et au total 41 semaines dans le top 50. Et même une année entière dans le Top 100 avec une première entrée en 62ème position. Un succès totalisant à ce jour le chiffre faramineux de 321 887 375 écoutes en streaming. Plébiscité entre autre par les jeunes. Une ascension folle et surprenante pour la chanteuse qui à l’époque n’avait pas flairé tout le potentiel de sa chanson à l’air radiophonique et aux paroles entêtantes. Ignorant qu’elle allait faire chanter et danser non seulement en France mais aussi aux quatre coins du globe. Que ce soit chez nos voisines belges et suisses mais aussi à échelle européenne en Espagne, Italie ou à Chypre. Puis Outre-Atlantique en Colombie, Argentine ou au Mexique et aux Etats-Unis avec un remix latino de Maluma. Un disque certifié de diamant dans plusieurs pays qui lui a valu une renommé internationale. Jusqu’à la planète people,validé entre autre par Rihanna et Madonna ou Alicia Keys qui l’a invitée sur scène lors de son passage à Paris en 2022. Demeurant à ce jour son plus morceau le plus célèbre et plus gros succès de sa discographie.
Une artiste sans frontière
Un succès pourtant loin d’être le seul de cette faiseuse de tubes remarquée sur les réseaux sociaux il y a quasi dix ans. Avant d’ouvrir son « Journal intime » à des stars de l’univers urbain comme MHD a qui elle a livré ses « Problèmes » ou Dadju avec qui elle a mis le « Fuego » mais aussi Lartiste. Un premier album rapidement certifié disque de platine.Première d’une longue série de récompenses pour cette chanteuse urbaine qui n’a pas sa langue dans sa poche quitte à déplaire. Et qui malgré les critiques parvient toujours à faire grimper le compteur. À son actif entre autre un milliard de streams sur Spotify pour son second opus éponyme « Nakamura » porté d’ailleurs par « Djadja » mais aussi les retentissants « Copines » ou « Pookie » là encore et son langage argot. Ou encore un million de streams pour le hit « Bobo » de cette détentrice du meilleur démarrage de l’année 2021 pour une artiste féminine. Interprète entre autre de « Doudou » et « Jolie nana » qui s’est hissé en moins de 24H en première place sur Itunes et AppleMusic. Porté là encore par un clip ambiance « girl power ». Thématique demeurant l’un des combat de cette artiste engagée n’hésitant pas à prendre la parole sur des sujets comme le sexisme ou le racisme. Elle-même victime de vagues de haine à l’égard de son fort caractère ainsi que sa couleur de peau. Un symbole de réussite choisie comme l’une des représentantes du drapeau tricolore lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024 où elle a interprété un mashup avec laGarde Républicaine justement de son hit « Djadja ». Une prestation remarquée qui a fait rebondir la côte de popularitéd’Aya Nakamura et probablement relancer les cliques sur le clip leader de sa chaîne Youtube. Une artiste fêtant cette année ses dix ans de carrière qui n’a pas fini de se faire entendre. À l’image de son dernier hit « Chimiyé » sorti ce jeudi 20 février qui a déjà atteint les 800 000 vues sur la plateforme.
L’info + : À ce jour le clip le plus visionné de l’Histoire sur Youtube demeure la chanson enfantine « Baby Shark Dance » et ses 15 milliards de vues. Suivi des 8,6 milliards du solaire « Despacito » de Luis Fonsi et Daddy Yankee.
DROUIN ALICIA