Le Musée des Arts Décoratifs a eu la merveilleuse idée de consacrer une première rétrospective à Antoon Krings. À travers les dessins de cet illustrateur hollandais mais aussi à travers une sélection judicieuse d’objets d’art et de peintures anciennes, cette exposition nous transporte avec enchantement dans le monde bucolique des Drôles de Petites Bêtes.
Le retour des Drôles de Petites Bêtes

Qui ne connaît pas Loulou le Pou, Mireille l’Abeille ou Camille la Chenille ?

Si ces petits personnages ont bercé votre prime jeunesse ou celle de vos enfants, courez-les retrouver aux Arts Déco !
Dispatchés sur un étage, les planches multicolores d’Antoon Krings vont vous replonger dans ces aventures animalières qui trouvent aujourd’hui parfaitement leur place entre les fables de la Fontaine et les créations de Béatrix Potter.
Une scénographie si bien pensée
La scénographie signée par l’agence Designers Unit a été pensée pour les grands autant que pour les petits. En se promenant à travers les salles colorées de l’exposition, vos têtes folles vont pouvoir dénicher des cachettes, une cabane de lecture et de petites portes derrière lesquelles sont dessinés des oiseaux ou des personnages imaginaires.

De votre côté, vous pouvez accompagner vos enfants à quatre pattes ou rester sur vos hauteurs d’adulte afin de contempler des miniatures médiévales ou des études botaniques de Buffon mises en parallèle des esquisses plus enfantines d’Antoon Krings.

A l’arrivée, chacun est content de ce parcours qui propose un beau moment d’échange et où les parents finissent souvent avec leur progéniture sur les genoux pour leur raconter de belles histoire.
Bonne promenade !
L’exposition se déploie sur six sections couvrant différents aspects de l’oeuvre d’Antoon Krings. Elle s’ouvre sur la faune et la flore à travers des herbiers qui nous donnent l’impression de parcourir un petit jardin peuplé de drôles d’insectes.

Elle se poursuit avec une très belle salle consacrée aux Arts and Crafts autour des figures de William Morris et Walter Crâne.

On traverse ensuite un passage plus “littéraire” avec une présentation des fables d’Esope ou celles de La Fontaine illustrées par Grandville.
