Parents et enfants sont de retour sur 6ter dans « Les mamans ». Une série-documentaire devenue en deux ans une marque forte de la chaîne. Avec pour cette saison 4, pas moins de neuf mamans dont cinq petites nouvelles. Elles s’appellent Natacha, Tiziana, Mélanie, Magali et Laurène. Rencontre avec ces jeunes femmes attachantes, aux parcours de vies différents qui nous font partager leurs combats.
Natacha : « Je souhaite faire découvrir le trouble autistique, qui est énormément stéréotypé »
Composition de la famille : Natacha 30 ans. En couple avec Sébastien depuis 12 ans.
Matthyas 16 ans, Angeline 12 ans, Bastiano 5 ans, Yvana 4 ans
Particularité /combat : Une famille recomposée unie et épanouie qui se bat pour l’épanouissement et le développement de la petite dernière Yvana atteinte d’un trouble du spectre autistique.
Fil conducteur de la saison : Le suivi médical d’Yvana et son évolution / Des moments de partage, de jeux entre les membres de cette famille recomposée très soudée et dynamique.
3 questions à Natacha :
SYMA : A quoi ressemble une journée type au sein de votre foyer ?
« Ce sont souvent des journées mouvementées. Entre la scolarité des ainés, les tâches du quotidien mais surtout les nombreux rendez-vous thérapeutiques pour Yvana. J’ai d’ailleurs arrêté de travailler pour m’y consacrer pleinement. »
Comment avez-vous vécu ce bouleversement ?
« En premier lieu pour nous ça a été compliqué parce que c’était l’inconnu total. C’est un syndrome mal reconnu qui manque d’investissement. Egalement vis à vis du monde extérieur qui n’est pas sensibilité à tout ça. Dans certaines sorties ça a été compliqué, parce qu’Yvana est une petite fille qui crie, les gens ne comprennent pas ils ont tendance à lier cela à du caprice alors que ça en est bien loin. Du coup ça nous a un peu freiné dans nos activités, à cause du regard des gens. Mais à l’inverse ça nous a soudé encore plus au sein de notre famille. Dans ce type d’épreuve il y a quelque chose de magique qui fait ressortir le meilleur de chacun. Aujourd’hui on vit les choses plus sereinement et on est tous alliés autour de la pathologie d’Yvana. »
Quel message souhaitez-vous faire passer en participant à l’émission ?
« Mon but est de pouvoir faire découvrir le trouble autistique, qui est énormément stéréotypé. On a tendance à voir en ce type d’enfant ou un hyper intelligent ou un déficient, alors que c’est bien plus variable. Il y a autant de forme d’autisme que d’enfant autiste. Je souhaite pouvoir éveiller les consciences pour les personnes dans l’inconnu et apporter un peu de réconfort à ceux dans notre cas. Montrer aussi la réussite de notre famille recomposée, j’ai grandi avec mon beau fils. On est tous très unis »
Tiziana : « J’aimerai arrêter les à priori sur l’obésité »
Composition de la famille : Tiziana 27 ans. En couple avec Allan depuis 5 ans.
Mathéo 3 ans, Mylléna 1 ans et demi.
Particularité/combat : Le combat de Tiziana contre l’obésité et son ultime solution de subir une sleeve gastrique (opération chirurgicale)
Fil conducteur de la saison : Le long cheminement de la sleeve de Tiziana. De l’avant à l’après opération en passant par toutes les étapes nécessaires. Jusqu’à sa transformation physique et psychologique bénéfique pour toute la famille.
3 questions à Tiziana :
Comment vous-êtes vous retrouvée au sein de l’aventure « Les mamans » ?
« Je me suis faite remarquer sur Instagram, car j’avais crée une page pour raconter mon expérience avec des personnes opérées ou qui avait ce projet. Au début j’ai cru que c’était une blague (rires) puis je me suis dit pourquoi pas partager cette histoire et pouvoir toucher certaines personnes. Chaque fois que j’allume la TV je vois beaucoup de jolies jeunes filles, et peu d’enrobées. J’avais envie de faire changer les choses »
Quel a été l’élément déclencheur qui vous a poussé à franchir le cap de l’opération ?
« C’est quelque chose qui était propre à moi mais impactait sur ma relation avec les enfants, également au sein de mon couple. Ça jouait sur un peu tout, il fallait y remédier. C’était pas LA solution, c’était la dernière solution. J’ai déjà essayé tout un tas de régimes, ce n’était pas compatible avec moi, mon métabolisme ni mon corps qui ne maigri pas comme tout le monde. Ce n’était pas une décision prise à la légère. En amont il y a un paquet de rendez-vous, c’est toute une remise en question, un travail à faire sur soi-même avant même d’être opérée, il y a du chemin à faire. Je m’étais un peu perdue en tant que femme, cette opération n’a pas que permis de me faire perdre du poids, elle m’a fait aussi du bien à la tête. Je suis encore plus enthousiaste qu’avant »
Quel message souhaitez-vous faire passer en participant à l’émission ?
« Je pense qu’il y a énormément de femmes en surpoids, quand on prend ce genre de décision c’est très vite mal pris et très vite jugé donc j’aimerai arrêter les à priori sur l’obésité, aussi montrer que ce n’est pas que du poids mais aussi des maladies qu’il y a derrière, un réel combat.
Egalement, beaucoup de monde connaissent ce type d’opérations mais avec beaucoup d’à priori sur le sujet. Là est le but de l’émission, de pouvoir un peu faire changer d’avis et montrer que ce n’est pas toujours ce que l’on croit. Montrer aussi que l’on peut vivre normalement même après ça. »
Mélanie : « Mon histoire peut toucher au-delà du fait d’avoir un cancer ou d’être maman solo »
Composition de la famille : Mélanie 28 ans.
Enzo 8 ans. Robin nouveau né.
Particularité : maman solo depuis la naissance d’Enzo / Son envie d’agrandir la famille en parallèle de son combat contre le cancer du col de l’utérus
Fil conducteur de la saison : Le suivi médical de Mélanie / Sa fin de grossesse et la nouvelle vie de la famille à 3.
3 questions à Mélanie :
Durant la saison on va suivre l’arrivée de votre second fils Robin, comment votre ainé a-t-il accueilli la nouvelle ?
« ça faisait deux ans que mon grand réclamait un bébé à la maison, donc il était très très heureux. Peut-être même un peu trop, il se prenait pour le papa plus que le grand frère, j’ai dû mettre le hola.
De mon côté, ce second besoin de maternité était viscéral. Je ne pouvais pas n’avoir qu’un seul enfant, ça n’était pas concevable pour moi. C’est une histoire qui peut parler à toutes les femmes. »
Vous allez aborder la manière dont vous l’avez conçu ?
« Ça va être expliqué rapidement dans le programme, ça risque de ressortir dans certains épisodes à l’heure ou la PMA (procréation médicalement assistée) s’apprête à passer en France . J’ai eu recours à une technique commune, par don de sperm et fécondation in-vitro, j’en parle brièvement dans mon portrait. »
Quel message souhaitez-vous faire passer en participant à l’émission ?
« Je ne trouve pas normal de ne pas parler suffisamment du papillomavirus, pourtant c’est une maladie en France qui touche 45 % des femmes et personne n’en parle. Donc j’avais envie d’alerter et de faire réagir sur le contrôle annuel chez le gynécologue qui est important.
Je veux en parler d’avantage que ma situation de maman solo avec laquelle je vis depuis 8 ans et qui n’est pas une nouveauté. Mon histoire peut toucher au-delà du fait d’avoir un cancer ou d’être maman solo. Pas mal de femmes peuvent se retrouver dans mon témoignage, en tout cas c’est ce que j’espère. Qu’elles voient qu’elles ne sont pas seules. Certes les montagnes sont lourdes mais on peut y arriver ! »
Magali : « Je veux montrer que l’on peut concilier une vie de maman et vie professionnelle à l’hôpital »
Composition de la famille : Magali 27 ans. En couple avec Ludovic depuis 4 ans.
Liam 3 ans, Neela 10 mois.
Particularité : Magali cumule son rôle de maman avec celui d’aide soignante à l’hôpital Nord à Marseille / Elle doit aussi jongler avec les rendez-vous médicaux pour la petite dernière Neela atteinte d’une œsophagite et d’une maladie pas encore décelée
Fil conducteur de la saison : Les doubles journées de Magali / Son combat pour Neela rythmé par des rendez-vous médicaux, une surveillance de tout instant et adaptation alimentaire / Avec en parallèle le suivi de la préparation du baptême de Neela.
3 questions à Magali :
De quoi souffre Neela ?
« Depuis sa naissance Neela a un reflux gastro-oesophagien (RGO) interne-externe avec une oesophagite, ainsi que des intolérances au lait de vache et au lactose, et en plus de ça une maladie dont on ne sait pas encore ce que c’est. Nous sommes en pleine recherche à l’heure actuelle avec les médecins. Elle cyanose, c’est-à-dire qu’elle a le bout des pieds et des mains et d’autres parties du corps qui deviennent bleu et sont douloureux. »
En quoi cela impacte-t-il votre quotidien ?
« J’ai dû prendre un temps partiel à l’hôpital pour m’occuper de Neela. C’est très contraignant pour elle parce que c’est douloureux. Mon but est d’essayer de trouver de nouvelles communications avec elle pour qu’elle exprime sa douleur. Egalement faire beaucoup de surveillance, prendre des photos, vidéos pour tout retransmettre au médecin qui s’en occupe pour faire des recherches sur ce qu’elle a. La seule chose qu’ils ont pu diagnostiquer ce sont les symptômes qu’elle a mais on ne sait pas de quelle maladie ça découle. Le moment des repas aussi est toujours quelque chose, la préparation me prend beaucoup de temps, je dois m’adapter à ses soucis. »
Quel message souhaitez-vous faire passer en participant à l’émission ?
« Je veux montrer que l’on peut concilier une vie de maman et vie professionnelle à l’hôpital »
Laurène : « Dans la vie il faut avoir des projets et ne rien lâcher »
Composition de la famille : Laurène 25 ans. En couple avec Maxime depuis 5 ans.
Mathys 4 ans, Djülyan 6 mois. Mais aussi des chevaux, chats et chiens dont un élevage de bergers australiens.
Particularité : Un mariage en préparation et une organisation chamboulée par la situation sanitaire actuelle / Un projet professionnel de couple d’ouverture d’une animalerie
Fil conducteur : Les nombreux rebondissements dans l’organisation du mariage du couple initialement prévu en juillet dernier / Un déménagement / Les étapes du projet d’animalerie également chamboulé en raison du contexte actuel
On peut dire que la covid-19 a chamboulé tous vos plans ?
« Totalement. À la base on devait se marier en juillet, comme mon compagnon et sa famille sont de Belgique on l’a décalé à fin octobre, et à l’heure actuelle rien n’est certain.
Déjà on avait annulé la fête. Avant les dernières recommandations on avait encore la Mairie et l’Église possible, on aurait aimé que ça reste avant de déménager. C’était un peu notre au revoir de la Région avant de déménager, là ou sont nés nos enfants, ou on a fait notre premier achat de maison.»
Et ce projet d’animalerie ?
« C’est vraiment un projet de couple. Ça faisait longtemps que Maxime voulait se lancer en tant qu’indépendant, mais on voulait quelque chose qui nous convienne à tous les deux. C’est un domaine ou il faut être passionné. Pareil à cause du contexte il y a beaucoup de choses qui changent, tout prend du retard, les banques sont débordées…»
Quel message souhaitez-vous faire passer en participant à l’émission ?
« Je veux montrer que dans la vie il faut avoir des projets et ne rien lâcher malgré les aléas. Egalement que même en étant jeune on peut avoir des enfants en faisant au mieux, garder la niaque. »
Merci à Natacha, Tiziana, Mélanie, Magali et Laurène.
Retrouvez « Les mamans » dés 18H40 sur 6ter !
DROUIN ALICIA
