Après avoir semé le « Brol » au sommet des charts avec un premier album qui a tout raflé sur son passage, Angèle est de retour. Une chanteuse toujours aussi attachée à sa Belgique natale à qui elle adresse son nouveau single « Bruxelles, je t’aime ». Une ode lumineuse et fédératrice qui n’a pas de frontières.
Ambiance express
Avec son million d’exemplaires vendus en France pour son premier disque et ses déjà trois Victoires de la musique, le début de carrière d’Angèle laisse rêveur. Une artiste révélée il y a trois ans avec le hit « La Loi de Murphy » et bien d’autres tubes. De « Balance ton quoi » à « Oui ou non » en passant par « Tout oublier ». Une carte de visite bien remplie faisant la fierté de sa Belgique natale à qui elle le rend bien. « Bruxelles je t’aime » c’est justement le titre lâché pour son grand retour. Une déclaration d’amour dédié à la capitale de son pays d’origine. « On n’a pas les tours de New York, on n’a pas de lumière de jour, Six mois dans l’année, On n’a pas Beaubourg ni la Seine, on n’est pas la ville de l’amour, Mais bon, vous voyez » débute la jolie blonde avec un vent de nostalgie. Avant d’entrer dans le vif des célébrations. Poussée par la lumière de sonorités disco et synthés pop, l’artiste s’offre un doux voyage au sein de cette ville si cher à son coeur. « Bruxelles, je t’aime, Bruxelles, je t’aime, Tu m’avais manqué, T’es la plus belle, oui t’es la plus belle » clame cette native de Uccle, commune de la région Bruxelles-Capitale qui a grandi à Linkebeek en proche banlieue sud. Mais derrière son refrain entêtant fédérateur, Angèle livre avant tout un hymne à l’amitié franco-belge. « Paris m’appelle quand je veux rentrer chez moi » poursuit celle qui passe désormais beaucoup de temps au sein de la ville lumière entre deux retrouvailles avec ses proches restés de l’autre côté de la frontière. Avant d’y glisser un appel politique à l’union entre les régions. « Et si un jour elle se sépare et qu’on ait à choisir un camp, Ce serait le pire des cauchemars, tout ça pour une histoire de langues » déplore-t-elle animée par l’espoir d’un royaume bilingue en paix.
Pour appuyer son message un clip tourné à bord du train numéro 1995 (l’année de naissance d’Angèle). Un trajet démarrant à Paris Gare du Nord, avant de laisser défiler à vive allure des paysages verdoyants. Les yeux rivés vers l’extérieur, la chanteuse se perd dans ses souvenirs d’enfance. Se remémorant entre autre sa fascination pour le célèbre Atomium. Une courte accalmie avant de transformer son wagon par la passée en véritable jungle, puis en piste de danse pour tous les passagers emportés par cette ambiance qui donne la frite.
Plus vite plus haut
Un état d’esprit festif donnant le tempo du nouvel album d’Angèle. Une artiste prête à refaire exalter les foules d’ici et d’ailleurs et à revivre à mille à l’heure. S’offrant pour poursuivre son ascension un lâché de sensations fortes. Un tour à bord d’un grand huit express qu’elle a décidé d’immortaliser sur la pochette du successeur de « Brol ». Un disque intitulé « Nonante-Cinq » faisant référence non seulement aux racines belges mais aussi à l’année de naissance de la jeune femme. Un projet dont on connaît désormais l’intitulé des 12 pistes parmi lesquels un duo avec le rappeur Damso intitulé « Démons ». Une affiche attrayante à découvrir le 10 décembre prochain. Un projet qui prendra vie ensuite sur scène au cours d’une grosse tournée en 2022. Un coup d’envoi donné à la Reims Arena le 20 avril prochain avant un passage par Bordeaux, Toulouse sans oublier bien sûr Bruxelles le 16 mai 2022, avant de gravir l’immensité de La Défense Arena le 2 décembre 2022. Une salle suffisamment grande pour réunir ses plus grands fans français et belges.
DROUIN ALICIA
