Quelques semaines après TF1, au tour de M6 de mettre à charger sa nouvelle page numérique. Un Groupe qui pour poursuivre son ambition dans le streaming va déconnecter son site de replay 6play pour M6+. Une offre digitale complémentaire vendue comme plus immersive, engageante et accessible, mise en ligne courant mai.
Un catalogue plus riche
Les épisodes de « L’amour est dans le pré », « Top Chef », « La France A Un Incroyable Talent » et autres marques fortes du Groupe M6 en replay, des milliers d’heures de séries, mais aussi des documentaires et formats digitaux. C’est entre autre ce que les internautes pourront visionner sur M6+. Mais aussi du contenu inédit, des avant-premières, un moteur de recherche fondé sur l’IA générative, ainsi qu’un player interactif et enrichi de data visualisation. Un catalogue de plus de 30 000 heures de programmes, dont un tiers d’exclusivités comme la MMA Academy. Une page de près de 300 films, une liste de séries de productions Disney, CBS ou Paramount, en passant par 4000 heures de télé-réalité et 250 marques jeunesse. Sans oublier des spectacles, autres podcasts et concepts viraux parmi lesquels un JT décalé co-produit avec Le Gorafi, en plus d’une vingtaine de chaînes FAST. Le tout disponible en haute définitionpendant au minimum 30 jours sur plusieurs écrans via l’application M6 depuis smartphone, tablette, ordinateur, TV connecté, box internet et même sur certains écrans voitures. Une offre de programmes multipliée par deux par rapport à 6play qui pourtant lors de son lancement en 2008 était une réelle innovation et grande première dans l’univers du streaming TV. Une plateforme qui a continué de se développer en parallèle de l’aventure Salto où les abonnés pouvaient zapper entre les formats de M6, TF1 et ceux de France Télévisions. Des Groupes qui depuis le débranchement de ce « Netflix à la française » font à nouveau canal à part.
Nouvelle source de recettes
Comme TF1+ mis en ligne en janvier dernier, M6+ sera accessible gratuitement. Une offre ciblée par data etpersonnalisée selon les mots clés tapés dans la barre de recherche. Des vidéos donc à la demande accessibles à n’importe quelle heure et endroit entrecoupées de publicités, maximum deux sessions par heure. L’objectif du Groupe étant non seulement de doubler la consommation de programmes en ligne en passant à minimum 1 milliard d’heures visionnés. Mais également de tripler les revenus issus du streaming d’ici 2028 pour atteindre 200 millions d’euros. Notamment en augmentant les investissements estimés de 40 millions d’euros en 2024 à 100 millions par an dés 2028, entre autre grâce au soutien du partenaire Bedrock, filiale technologique de RTL Group et du Groupe M6. Un total qui pourrait s’arrondir grâce à l’option payante, à 5 euros par mois qui en plus du même service que l’abonnement gratuit propose une diffusion illimitée sans publicité, en plus d’une option téléchargement des contenus et d’un accès à des avant-premières. Deux alternatifs qui visent à compenser la baisse des recette publicitaires TV estimée à environ -2,2%. Une offre complémentaire au petit écran ciblant principalement les moins de 35 ans à savoir les plus connectés. « Notre ambition est grande, mais elle est ancrée dans notre histoire et se nourrit de notre passion pour la télévision » affirme Nicolas de Tavernost, Président du Directoire du Groupe M6 qui cédera sa place le 23 avril prochain. Tandis que l’écran d’accueil de M6+ s’allumera entre le 15 et 20 mai prochain, juste avant l’Euro 2024 qui sera d’ailleurs diffusé sur les antennes du groupe.
DROUIN ALICIA
