Tandis que la saison des amours éclot tranquillement, Ed Sheeran sort lui aussi d’hibernation avec « Azizam », en Persan« Mon Amour ». Un hit de circonstances palpitant et lumineux à l’ambiance printanière sonnant même comme un futur tube de l’été. Enclenchant par la même occasion la nouvelle série de symboles audio du chanteur.
Un lâché d’amour
On l’avait laissé en plein spleen automnal autour de variations classiques loin de ses tubes pop iconiques. Une parenthèse intimiste et plus confidentielle pour Ed Sheeran. Un artiste revenant en pleine lumière ainsi qu’aux hits explosifs avec « Azizam ». « J’ai écrit Azizam après qu’Ilya m’a suggéré d’essayer de faire de la musique inspirée de son héritage et de sa culture persane » explique le célèbre rouquin a propos de cette collaboration réalisée à quatre mains avec le producteur suédois-iranien qui lui a soufflé l’idée d’accorder musiques folkoriques persane et irlandaise sur des rythmes pop. « J’aime découvrir la musique et les différentes cultures au fur et à mesure que je voyage et que je me connecte avec les gens. C’est comme ouvrir la porte à un monde complètement nouveau et passionnant » a précisé l’artiste sur ses réseaux sociaux où il tease depuis plusieurs semaines ce retour évènement. Un chanteur bien décidé à faire danser la planète sur ce tube en puissance à la fois « ludique, exploratoire et festif » rythmé de sonorités pop entêtantes. « Meet me on the floor tonight, Show me how to move like the water, In between the dancin’ lights, Be mine, be mine, azizam » comprenez « Rencontre-moi sur la piste de danse ce soir, Montre-moi comment bouger comme l’eau, Entre les lumières dansantes, Sois mienne, sois mienne, mon amour » scande-t-il le coeur léger. Un symbole d’amour qu’il a justement lâché un peu partout dans le monde dont à Paris pour la promo de ce single évènement le rabibochant avec son univers de prédilection. Et c’est à travers plusieurs villes américaines qu’on le retrouve main dans la main avec… un ballon rose en forme de coeur et son second degré légendaire.
Nouvelle ère enclenchée
« J’ai l’impression de revenir à la pop massive pour la première fois depuis longtemps. C’est assez excitant. » affirme l’interprète de « Eyes Closed ». L’un des rares succès de l’opus « Substract » écrit pour diminuer tristesse et angoisses d’une période sombre de sa vie. Un projet moins calculé que les précédents qui clôturait son ère mathématique additionnée des albums « + (Plus) », « X (Multiply) », « ÷ (Divide) », « = (Equals) » et ce sixième opus. Au total près de 45 millions de disques vendus aux quatre coins du globe. Entre autre grâce à des tubes fédérateurs dont « Shape of You » et « Bad Habits » mais aussi des douceurs comme le berçant « Thinking Out Loud » ou le romantique « Perfect ». Un chanteur remettant les compteurs à zéro avec de nouveaux symboles succédant à sa série arithmétique. Le premier « Play » dont on ignore encore la date de première lecture. Un projet pour l’heure mystérieux qui devrait continuer à se révéler dans les prochaines semaines avec la sortie de sa quatrième piste « Old Phone ». Un second single annoncé à la fois « nostalgique et triste, mais aussi réjouissant » par le principal intéressé le vendant par la même occasion comme son morceau préféré du CD. Un bon calculateur qui en attendant de prendre les commandes de ses lectures audios continue de faire grimper le compteur de décibels avec son « The Mathematics Tour ». Un live aux émotions géométriquement variables qui agitera les neurones et corps de ses fans français le 7 juin prochain depuis le Stade d’Orange Vélodrome. Avant de célébrer une fête de la musique digne de ce nom au Stade Pierre Mauroy lillois.
DROUIN ALICIA
